G7 d’HiroshimaLe Japon veut un front mondial face à l’axe Chine-Russie
Hôte du sommet, le premier ministre Fumio Kishida a trois jours pour rallier les six autres démocraties les plus puissantes et un nombre impressionnant d’États invités.

Après la guerre en Ukraine, ce sera quoi? Taïwan ou même le Japon? C’est un Fumio Kishida manifestement inquiet qui accueille dès vendredi à Hiroshima, pour trois jours, le sommet des dirigeants du G7, les sept plus grandes puissances démocratiques du monde: États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada. Cette rencontre placée sous le signe de la menace russo-chinoise, le premier ministre nippon a choisi de la tenir dans sa ville natale, qui fut ravagée par la première bombe atomique de l’histoire en 1945. Voilà qui invite à la gravité.