Le Lausanne-Sport se sépare de Margiotta et apprend à maîtriser la canicule
Les températures très élevées prévues cette semaine ne perturbent pas un groupe dont l'Italien ne fait plus partie.

Mardi après-midi, lorsque Adilson Cabral et consorts ont repris l'entraînement après avoir bénéficié de 36 heures de récupération suite à leurs efforts du week-end, le thermomètre titillait la barre des 30 degrés.
Des conditions, encore acceptables, que Francesco Margiotta n'a pas pu apprécier. La veille, l'attaquant italien de 26 ans avait vidé son casier pour se rendre à Lucerne où il a paraphé un contrat pour les trois prochaines saisons. Un transfert définitif qui a l'avantage de faire le bonheur du club alémanique de Super League, du joueur, de Giorgio Contini et du Lausanne-Sport, même si la somme versée dans les caisses lausannoises est probablement très éloignée du million d'euros investi par Ineos, il y a dix-huit mois. Malgré cela, on a maintenant, du côté de la Pontaise, le secret espoir que le départ du plus gros salaire du club permette à Pablo Iglesias d'offrir à son coach ce buteur expérimenté et très motivé qui a tant manqué au LS la saison dernière. Un deuxième renfort – après le gardien français Mory Diaw, officiellement engagé mardi pour les six prochains mois – qui laisse espérer que les Lausannois franchiront alors un indispensable palier sur le plan offensif. À condition, bien entendu, de ne pas se tromper, cette fois.
Des considérations qui n'intéressent pas Sébastien Devillaz, l'homme qui a la délicate mission de devoir préparer au mieux l'équipe sur le plan physique. Une tâche a priori encore compliquée par les températures annoncées. «Depuis plusieurs années, explique le Français, nous connaissons une ou plusieurs périodes de canicule durant l'été. Les joueurs y sont donc habitués. Pour ce qui concerne la préparation physique, ces conditions ne changent qu'éventuellement les horaires des séances. En cas de forte chaleur, on avancera simplement un peu l'entraînement du matin et on retardera celui de la deuxième partie de journée.»
À quelques très rares exceptions près, l'intensité et la charge de travail ne subiront, elles, aucune modification. «Dans de telles conditions, poursuit Sébastien Devillaz, la récupération est plus importante encore. Pour qu'elle soit optimale et adaptée aux exigences individuelles, des tests hydriques sont effectués sur chaque joueur afin de calculer la perte en eau, qui peut être très différente d'un individu à l'autre. Pour ce qui concerne les moments passés en dehors de la Pontaise, nous donnons à chacun un programme d'alimentation personnalisé, notamment en quantité d'eau à boire, qu'ils se doivent de suivre le plus scrupuleusement possible.»
Une façon de faire qui semble bien convenir aux joueurs. «Personnellement, je ne souffre pas trop de la chaleur, admet Andi Zeqiri. Et je n'ai pas remarqué que l'un ou l'autre de mes coéquipiers éprouve de grosses difficultés dans de telles circonstances. Du coup, je préfère rester ici que de partir quelques jours à la montagne pour y rechercher un peu de fraîcheur.»
Cet article a été automatiquement importé de notre ancien système de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur à community-feedback@tamedia.ch. Nous vous remercions de votre compréhension et votre collaboration.