Migration et trafic de stupsLe marché du crack est tenu par les «modous» du Sénégal
Tout comme à Paris et à Genève, l’émergence de cette drogue dans le Nord vaudois fait apparaître de nouveaux dealers, originaires des environs de Dakar.

Amadou* a été condamné pour trafic de crack dans le Nord vaudois fin janvier. Le jeune homme est Sénégalais. Tout comme les autres trafiquants qui tiennent le marché de cette nouvelle drogue qui envahit l’espace public. Les médias français ont déjà documenté cette réalité: le trafic de «free base» ou base libre, à Paris notamment, est monopolisé par les «modous», mot tiré du wolof – langue nigéro-congolaise, la plus parlée au Sénégal – qui signifie marchand ambulant. Les membres de cette communauté transforment et vendent ce stupéfiant qui tire sa substance de la cocaïne classique.