Nouvelle bataille après le dieselLe moteur à essence mis à son tour hors la loi
Pour inciter l’achat d’électriques, le Québec et le Royaume-Uni agitent une interdiction du moteur à combustion. Pas la Suisse.

C’est un serpent de mer qui ressurgit sans cesse. Dernière apparition, la semaine dernière, au Québec et au Royaume-Uni. Quand la Belle Province annonce l’interdiction de la vente de nouveaux véhicules à essence pour 2035, Londres lui grille la politesse en promettant de tirer un trait également sur les diesels – et non plus en 2040 mais désormais dès 2030.
Il faut inciter le public à s’intéresser à des électriques qui représentent moins de 7% des ventes au Royaume-Uni.
Récup politique
«La voiture est un sujet hautement émotionnel, que cela soit du côté de ses opposants écolos… ou du côté de ses partisans», soupire Andreas Burgener, directeur d’Auto-Suisse. Le représentant des principales marques automobiles ne peut s’empêcher de voir une instrumentalisation politique dans ces annonces. Qu’il s’agisse de barrer l’accès à Berlin et à Stuttgart ou de filtrer les motorisations avec une vignette à Genève comme dans les agglomérations de la région Rhône-Alpes.