Le musée Bolo pourrait rebondir à Bussigny
Un projet de centre «muséo-culturel» offre un espoir à la collection de vieux ordinateurs dont l'existence est menacée à l'EPFL.

C'est dans le tous-ménages distribué ces jours dans les boîtes aux lettres des Bussignolais. Le programme de législature de la Municipalité y détaille ses ambitions pour les cinq prochaines années. Parmi elles, une proposition sort du lot: la commune souhaite se doter d'un centre «muséo-culturel».
Interrogé sur ce projet, le municipal en charge de la culture, Jean-Claude Glardon, confirme qu'une réflexion est en cours pour la construction d'un lieu pouvant accueillir des expositions. A l'horizon 2019-2020, ce centre pourrait prendre place dans le futur quartier de Bussigny-Ouest, qui doit commencer à sortir de terre dès l'année prochaine. Un nouveau morceau de ville dont les dimensions semblent justifier largement la création d'un espace culturel, puisqu'il comprendra pas moins de 45 immeubles, une cinquantaine de villas, et amènera quelque 2800 habitants et emplois de plus à Bussigny.
Que faut-il attendre d'un tel centre? Aucune décision n'est encore prise, mais Jean-Claude Glardon précise déjà que la Municipalité est en contact avec le Musée Bolo, qui pourrait être l'un des occupants de ce nouveau lieu. «Tout ça est vraiment à l'état de projet», nuance Yves Bolognini, fondateur et responsable de ce petit musée consacré aux vieux ordinateurs. Pour l'heure, il se situe sur le campus de l'EPFL, où il survit tant bien que mal en attendant de trouver à se reloger. Pour lui, l'enjeu est donc de taille. «Nous possédons une dizaine de tonnes de patrimoine, mais nous avons jusqu'au mois de septembre pour libérer l'espace où nous le stockons actuellement.» Jusqu'ici, les lieux étaient à disposition gratuitement, mais le propriétaire souhaite désormais que l'institution reprenne le bail ou trouve une autre solution.
«Nous devons trouver environ 40 000 francs par année, ou la collection pourrait être dispersée»
Malheureusement, Bussigny n'offrirait sa planche de salut que d'ici quelques années. «A moyen et long terme, nous voulons bien sûr pérenniser et professionnaliser le musée mais, en attendant, nous devons trouver environ 40 000 francs par année, ou la collection pourrait être dispersée», estime Yves Bolognini, qui ajoute que ses démarches pour obtenir des soutiens publics n'ont jusqu'ici rien donné. Pour sauver sa peau, le musée va lancer prochainement une campagne de financement participatif.
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