Pour une vie sans talibansLe parrainage, un lien qui peut changer la vie des jeunes migrants
Antoine Jaccoud, Karim Slama et Catherine Guggisberg parrainent chacun une et un jeune venus d’Afghanistan. Ils racontent cet engagement, ce qui leur en coûte et ce qu’il leur apporte.
Antoine Jaccoud et sa filleule Farishta, cycliste professionnelle, aiment parler vélo.
24heures/Odile Meylan
La deuxième fois que Farishta avait rendez-vous avec Antoine Jaccoud, elle lui a apporté un bouquet de fleurs. «C’était la première fois de ma vie, un bouquet magnifique», raconte l’écrivain et scénariste vaudois. Depuis le début de l’été, il est le «parrain» de l’Afghane de 20 ans. C’est l’Association Nela qui les a mis en lien. Comme elle l’a fait pour de nombreuses personnes de la société civile, prêtes à partager un peu de temps avec un ou une jeune. «Compter pour quelqu’un peut changer leur vie», résume Valérie Despont, qui s’occupe de l’action parrainage de l’association (lire encadré).
