Portrait de Cécilia BovetLe plaisir de celle qui s’assoit au fond de la salle et regarde les spectateurs
En ces temps troubles, la codirectrice du Festival Cinéma Jeune Public croit plus que jamais au pouvoir du cinéma et au partage qu’il permet.

Parler avec quiconque prépare un événement culturel en 2020, c’est évoquer l’incertitude, les changements de dernière minute, la frustration. Nous avons rencontré Cécilia Bovet au début du mois, au Cinéma Bellevaux, à Lausanne, l’une des cinq salles qui devaient accueillir les projections du Festival Cinéma Jeune public. La codirectrice espérait encore, pour cette 6e édition, pouvoir réunir une cinquantaine de personnes par cinéma et dans les différents ateliers et événements proposés. Finalement, au vu des mesures sanitaires, la manifestation, qui avait attiré 3400 spectateurs l’an dernier, se rabattra sur un partage en ligne de sa programmation, à prix libre. Des discussions vidéo avec les cinéastes et des ateliers, en ligne ou ouverts au public, notamment dans les écoles et les maisons de quartier, ont aussi pu être maintenus.*