Le regard qui danse de Sarah Burkhalter, curieux de l'ailleurs
L'historienne de l'art cultive le local et sert d'antenne aux artistes romands depuis Lausanne.

Marcher. Être dans le mouvement, la translation. Avancer. Sarah Burkhalter aurait préféré converser en se baladant, plutôt qu'entre les murs très blancs de son bureau de responsable de l'antenne romande de l'Institut suisse pour l'étude de l'art. Sauf que bien plus qu'humide, le ciel s'est interposé. «Une marche, c'est une danse. C'est aller d'un espace à l'autre et, réfléchit-elle, même penduler comme je le fais tous les jours entre Genève et Lausanne est une forme de chorégraphie.»