Festival photographiqueLe reportage tient tête aux Journées photos de Bienne
La manifestation biennoise interroge le rapport à la «physicalité» des images contemporaines. Dans son offre, l’enquête sur le terrain résiste bien.

L’horizon depuis une écurie des Breuleux. Une image tirée de «De la terre à la terre» de Lucas Dubuis.
LUCAS DUBUIS
Pris dans les orages numériques, le monde se transforme en nuage. Comment cette dématérialisation ruisselle-t-elle sur ses représentations? C’est la question que posent les Journées photographiques de Bienne à l’enseigne d’une édition baptisée «Physicalities», s’interrogeant sur des frontières entre réel et virtuel toujours plus floues, nos esprits – et nos corps – cultivant volontiers la confusion entre écran et perception.