La performeuse de retour à VidyLe sacrifice d’Angélica Liddell dans l’arène du théâtre
Dans «Liebstod», l’incandescente Espagnole offre un hymne scénique au torero Juan Belmonte, sur des airs de Wagner. Interview.

Angélica Liddell dans «Liebestod – El olor a sangre no se me quita de los ojos (L’odeur du sang ne me quitte pas des yeux) – Juan Belmonte».
Raynaud de Lage
Chacune de ses apparitions est un événement. Angélica Liddell revient embraser Vidy avec un rituel théâtral déployé dans une quête de beauté. «Liebestod» est un hymne au matador Juan Belmonte, fixé sur les airs furieux de Wagner. Avec cette pièce écrite comme une cérémonie sacrificielle, l’incandescente Espagnole ouvre le troisième chapitre du cycle «Histoire(s) du théâtre» initié par le metteur en scène suisse Milo Rau au NTG Gent.