Traumatisme après le drameLe «serrage de vis» dans les prisons provoque encore des critiques
Dix ans après l’assassinat de Marie Schluchter, l’impact d’un tel choc sur le système pénitentiaire fait l’objet d’évaluations discordantes.

En 2013, les autorités pénitentiaires et pénales de Suisse romande subissent des chocs inédits. Six mois après l’assassinat de Marie, une sociothérapeute est tuée le 12 septembre, dans le canton de Genève, par un détenu violeur récidiviste. Des mesures sont prises dans les cantons romands. Le 17 septembre, Béatrice Métraux annonce les restrictions vaudoises: les auteurs de crimes de sang et les délinquants sexuels sont privés de sortie pendant trois mois et n’ont plus accès aux placements en milieu ouvert. Environ 70 détenus étaient concernés.