Guerre en Ukraine«Le Sud global rechigne à sacrifier ses intérêts pour punir la Russie»
Après un an de conflit, les Occidentaux peinent toujours à convaincre les puissances émergentes et les pays en développement de sanctionner Moscou et de soutenir Kiev.

Combien refuseront de contrarier Moscou? Ce jeudi, veille du 1er anniversaire de l’offensive russe, l’Assemblée générale des Nations Unies s’apprête à voter une nouvelle résolution appelant à cesser les hostilités et à négocier une paix qui garantisse «la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Ukraine». Le texte sera adopté par une majorité d’États, mais l’enjeu est ailleurs: il s’agit d’évaluer le soutien dont dispose Vladimir Poutine pour contourner les sanctions occidentales et poursuivre sa guerre. Car un vent mauvais souffle dans le «Sud global» regroupant ceux qu’on appelait jadis les pays en voie de développement et les économies émergentes.