Le tout premier salon de thé japonais
Un couple de Pully, lui ancien de chez Uchitomi et elle professeure de japonais, vient d'ouvrir un petit tea-room rue de la Grotte.

Pousser la porte du Marutcha (maru pour «cercle» et tcha pour «thé» en japonais), c'est déjà mettre un pied dans l'Empire du Soleil levant, à Lausanne. Ce mouchoir de poche de neuf places seulement et tenu par David Herel, un ancien de chez Uchitomi qui a vécu en Chine et au Japon, «les deux patries du thé», et par sa femme Tomoko, une professeure de japonais. Le couple de Pully vient d'ouvrir le premier salon de thé japonais de la capitale vaudoise, juste en dessous du Conservatoire de musique, en partie grâce au financement participatif. Ici, après le client bien entendu, c'est le thé – servi chaud ou infusé à froid – qui est roi, vert et bio. Il est sencha (thé du quotidien) ou gemaicha (coupé au riz et moins caféiné) à 4 francs la tasse, il est matcha dans un chocolat chaud pour lui apporter une pointe d'amertume à 5 fr. 50, il est frappé, il est battu au fouet en bambou, il est matcha d'Uji (Kyoto) à 8 fr. 20, il est accompagné de desserts si le cœur vous en dit.
Autre particularité de ce tea-room unique: ici, quand on commande un thé, on a droit à autant d'infusion qu'on souhaite de la même tasse. Sans supplément. David Herel: «À la première infusion, les feuilles séchées s'ouvrent. Ce n'est qu'à la seconde qu'elles donnent le meilleur.» Tout un art.
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