Élections communales à BexLe truel devient duel dans la Cité du sel
Distancé dimanche, l’ex-député Pierre-Yves Rapaz renonce à se présenter au 2e tour. Le socialiste Alberto Cherubini et Daniel Hediger restent en lice.
La «surprise du chef» promise dimanche par Pierre-Yves Rapaz n’en aura pas vraiment été une: à la traîne au sortir du premier tour avec 373 bulletins de retard, le candidat PAI se retire de la course à la syndicature. Dans un communiqué, l’ancien député UDC explique «avoir obtenu certaines garanties de la part des groupes apparentés lors du deuxième tour à la Municipalité. Compte tenu de mes années d’expérience politique, je peux vous assurer qu’il est difficile d’être seul contre tous.»
Joint au téléphone, le Bellerin précise la teneur de ces garanties, qui portent notamment sur la répartition future des dicastères. «La volonté de travailler dans la continuité, de ne pas tout réinventer a été annoncée.» Daniel Hediger confirme: «Qui que soit le vainqueur de l’élection, nous avons tous deux des envies de changement, notamment sur la manière de communiquer. Mais Bex reste une petite commune et nous n’amènerons pas une révolution.»
Duel Cherubini-Hediger
Le match pour la syndicature se jouera donc entre Alberto Cherubini (PS) et Daniel Hediger (Avançons-Ouverture). Le candidat de centre-droit a terminé en tête aux premier et deuxième tours des municipales, mais c’est le socialiste qui a obtenu le meilleur score dimanche (904 bulletins contre 807 à son dauphin), bénéficiant de la dispersion des voix entre les deux candidats de droite. Même s’il estime que la partie n’est pas gagnée et que «l’électorat de gauche va se mobiliser pour le second tour», la probabilité est forte que Daniel Hediger rallie une bonne part des 531 électeurs de Pierre-Yves Rapaz et s’adjuge ainsi la victoire. Alberto Cherubini n’a pas pu être joint mardi pour s’exprimer sur la suite de la campagne.
Bien qu’apparenté à la liste Avançons-Ouverture au second tour des municipales, Pierre-Yves Rapaz ne fait aucune recommandation, appelant les Bellerins à donner leur voix «à celui que vous jugerez le plus apte au poste».
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