Littérature et image de marqueLe Vaudois Adrien Gygax, icône d’un tailleur sur mesure
L’auteur a toujours aimé porter le costume. Dans la droite ligne de cet amour du style intemporel, il devient ambassadeur pour la marque MuKi.

On se souvient d’Adrien Gygax engagé dans une partie de «book pong» au Livre sur les quais à Morges en 2017, portant par un chaud après-midi costume et chemise. Une tenue qui détonnait parmi les auteurs qui avaient répondu à l’appel du collectif littéraire AJAR. Le Vaudois de 30 ans, auteur des remarqués «Aux noces de nos petites vertus» (Le Cherche Midi) et «Se réjouir de la fin» (Grasset), a toujours nourri une passion pour l’art sartorial, soit les tailleurs élaborés dans la plus pure tradition.

Le jeune homme a même tenu il y a quelques années un blog sur la mode masculine. Rien d’étonnant, donc, à ce que la maison MuKi, installée à Éclépens, ait eu envie d’en faire son ambassadeur. La petite entreprise de Catherine Muriset et Joël Kinnar propose des créations originales dans divers tissus de qualité.
«En général, faire de la promotion est à mille lieues de mes idées.»
«En général, faire de la promotion est à mille lieues de mes idées», remarque l’auteur. Après avoir diminué son temps de travail, Adrien Gygax a adopté une philosophie de vie minimaliste, qui lui fait privilégier l’achat d’un seul vêtement bien coupé, et qui va durer, à plusieurs payés moins cher en grande surface.
«J’ai accepté d’être l’ambassadeur de MuKi, car c’est un atelier artisanal, avec une production de qualité.»
Les créateurs de MuKi l’ont approché par le biais de connaissances communes. «J’ai accepté d’être leur ambassadeur, car c’est un atelier artisanal, local, avec une production de qualité, qui peut par exemple fabriquer des vestes de costume avec des canevas entoilés ou des pantalons taille haute qu’on trouve peu en Suisse, et ça touche un domaine qui m’est cher. On y repère une belle ligne classique qu’il n’y a pas dans la grande distribution.»
Le trio s’affiche dans un clip décalé en hommage aux films noirs des années trente, bien que cela n’ait rien à voir avec les écrits de l’auteur. C’est surtout de style intemporel et de coupe impeccable qu’il s’agit ici. L’auteur précise qu’il n’est pas rémunéré et qu’il n’a aucune contrainte autre que de porter un costume sur mesure lors de salons littéraires par exemple. «Je n’ai pas d’obligation de publicité envers eux sur les réseaux sociaux par exemple.» Pour lui, la démarche n’est donc pas à comparer avec celle de Joël Dicker et ses publicités pour Swiss, ou encore pour Peugeot, une marque pour laquelle le Genevois a écrit des textes. «Il fait de la publicité parce qu’il est connu, ce qui n’est pas mon cas.»
https://www.mukidistribution.ch/
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