Langue françaiseL’écriture inclusive doit rester une option pour l’administration
Le Conseil des États n’approuve pas mercredi une motion du National: l’écriture «épicène» ne sera pas interdite au sein de l’Administration fédérale.

L’écriture inclusive ou le langage épicène ne doivent pas être interdits au sein de l’Administration fédérale. Le Conseil des États a tacitement rejeté mercredi une motion du National, qui demandait de s’en tenir aux règles de l’Académie française.
La langue française doit être claire, simple et efficace, selon le texte. La lisibilité de la langue doit primer, cela n’empêche en aucun cas la féminisation de certains mots pour plus d’égalité.
La motion ne soulève pas un problème existant dans l’Administration fédérale, a pointé Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE) au nom de la commission. Aucune règle ne prévoit l’usage de l’écriture inclusive, et aucune nouvelle instruction à ce sujet n’est prévue. La demande de la motion est déjà remplie, ont souligné plusieurs orateurs.
Les autorités fédérales sont tenues d’utiliser un langage adéquat, clair et compréhensible, qui tienne compte de formulations non sexistes. Il n’est pas nécessaire de modifier les règles actuelles, a abondé le chancelier de la Confédération Walter Thurnherr.
La Genevoise a par ailleurs souligné que l’Académie française est un institut privé d’un État étranger. Elle n’a pas autorité d’un point de vue linguistique en Suisse romande.
ATS
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