La peur laisse des traces dans notre cerveau
Cette découverte ouvre la piste à des traitements contre les phobies et les syndromes de stress post-traumatique.

Sans peur, l’être humain ne pourrait survivre. Elle permet de réagir immédiatement face au danger, mais aussi d’apprendre à mieux se protéger. Et cet apprentissage se fait par la modification de certaines zones du cerveau. Depuis plusieurs années, les scientifiques ont en effet découvert que les événements de peur intense créent des «engrammes», c’est-à-dire de véritables traces biologiques dans notre cerveau. Après un traumatisme, des voies d’information entre des groupes de neurones sont renforcées dans des zones précises. De nouveaux circuits apparaissent, qui constituent la mémoire de l’événement.