L'EPFL au centre d'une étude sur le climat
Le campus a servi de terrain pour chercher des solutions afin de préparer l'urbanisation au réchauffement climatique

Avec ses vents, ses îlots de chaleur, ses ponts thermiques et ses surfaces asphaltées ou naturelles qui sont autant de microclimats, sans oublier sa vie grouillante, ses logements et ses restaurants, l'EPFL a tout d'une petite ville.
Partant de ce constat, la chercheuse Silvia Coccolo a passé le campus au crible. Le but: étudier la demande énergétique des constructions en lien avec le ressenti humain dans l'environnement extérieur. Si la recherche s'intéresse depuis longtemps au confort, architectes et urbanistes peinent à intégrer la notion dans leur travail. Comment faire pour que l'homme se sente bien dans un monde toujours plus urbanisé et très gourmand en énergie? «On peut concevoir la meilleure place du monde, si les conditions climatiques n'y sont pas agréables, personne ne la fréquentera, image la chercheuse du Laboratoire d'énergie solaire et physique du bâtiment, qui a consacré sa thèse à la question. Il s'agit de trouver des solutions capables de concilier biométéorologie et architecture.»
Dans le contexte du réchauffement climatique, pour parer aux chaleurs estivales qui vont aller en augmentant, Silvia Coccolo évoque bien sûr l'isolation des bâtiments. «Mais il faudra aussi transformer les extérieurs en pensant à l'ombrage, notamment grâce à une arborisation réfléchie.»
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