Tragédie familiale d’Yverdon«Il n’y a parfois aucun signe avant le passage à l’acte»
Une semaine après le quadruple homicide suivi du suicide de l’auteur présumé, la sidération fait place à l’incompréhension. L’éclairage du psychologue Philip Jaffé.

Jeudi dernier, une famille entière était avalée par les flammes dans une villa d’Yverdon-les-Bains. Pire, après deux jours d’investigations, la procureure en charge de l’instruction annonçait privilégier l’hypothèse du «drame familial à huis clos». Le père aurait abattu ses trois filles et leur mère avant de se donner la mort. Comment peut-on commettre une telle atrocité? Aurait-on pu l’en empêcher? Face aux questions qui se bousculent, le docteur en psychologie Philip Jaffé esquisse des hypothèses.