L’alcool semble couler à flots au Sauvetage, des commentaires parlent de fêtes et de karaoké, qu’en est-il?

Les chiffres évoqués ne reflètent pas la réalité (ndlr: 4500 bouteilles par an). Nous avons certes organisé des fêtes régionales ou autres. Notre cercle vit, c’est normal et même souhaitable. À chaque fois, nous annonçons nos événements à la Commune. Par ailleurs, les bouteilles sont payées par les membres et non par les subventions de la Ville.

Et qu’en est-il des pilotes et de la boisson?

La directive est claire: aucune consommation d’alcool pour les personnes en vigie, soit trois au minimum. Nous suivons les mêmes règles que n’importe quel conducteur de bateau sur le lac. Tout au plus, un verre, de façon raisonnable.

Que va-t-il se passer samedi?

Une assemblée a été convoquée afin de remanier le comité. Il s’agit d’une personne en particulier, avec laquelle les liens de confiance ont été brisés. La séance va être houleuse… depuis mon arrivée, il y a un an, j’ai hérité d’anciennes querelles datant d’il y a plusieurs années. J’espère que cela va pouvoir se régler.

Qu’allez-vous faire avec la règle qui interdit aux pilotes de plus de 70 ans d’exercer?

Elle n’a pas lieu d’être. Il existe une réglementation qui fixe déjà l’âge maximal à 75 ans pour piloter les vedettes. Nous ne pouvons pas être plus contraignants que la loi.

Et les jeunes, comment comptez-vous leur faire de la place?

Je comprends que les jeunes peuvent avoir l’impression que les plus âgés monopolisent la conduite. Je compte mettre en avant une formation complète de deux ans pour les futurs pilotes, en collaboration avec la Société internationale de sauvetage du Léman. Le reste viendra avec la pratique.