Rencontres non virtuellesLes clubs de lecture n’ont pas dit leur dernier mot
À l’heure des réseaux sociaux, on se réunit encore pour échanger ses impressions sur un texte. Exemple à Lausanne, où l’on cause littérature romande.
Ils étaient dix. Neuf femmes et un homme à se réunir le 18 janvier pour échanger leurs impressions au sujet de «Fusil», d’Odile Cornuz.
24Heures/Marie-Lou Dumauthioz
«Nous sommes des privilégiés, c’est un moment hors du temps: une fois par mois durant une heure trente, on discute d’un roman, en oubliant complètement le monde extérieur», apprécie Salvina Occelli, qui participe au Club de lecture né l’automne dernier à l’Université populaire de Lausanne. Mercredi 18 janvier marquait la dernière séance du semestre. À côté de la jeune femme sont assises des personnes venues de la capitale, mais aussi de Corseaux, Échallens ou Morges. Le groupe, plus restreint que d’habitude, rassemble ceux que la neige n’a pas découragés. Huit femmes et un homme en plus de l’animatrice.
