La rentrée des arts visuelsLes «eaux nomades» de Catherine Bolle inondent de sens
La plasticienne vernit sa première exposition chez Fabienne Levy. Histoire d’une rencontre entre deux Lausannoises défendant l’art dans leur ville.

L’une cherchait une galerie dans sa ville, l’autre une artiste de sa ville à présenter dans sa galerie «sans aller la voler ailleurs». Catherine Bolle et Fabienne Levy se sont donc trouvées, beaucoup par admiration réciproque et comme si l’exposition «Eaux nomades» devait se faire. «Depuis que la galerie est ouverte (ndlr: septembre 2019), j’ai vu toutes les propositions même si parfois c’était par la vitrine sans oser entrer, confie la plasticienne, dont la retenue n’est pas un mystère très bien caché. Je guignais! Et j’avais aussi remarqué les affiches en ville (ndlr: signées Balmer Hählen), cette identité forte qui se renouvelle à chaque accrochage et qui ne pouvait être que celle de l’envie et de l’audace!»