Ce live est désormais terminé, merci de nous avoir suivi!

La première strophe de l'hymne vaudois est chantée par l'ensemble des convives sous l'impulsion du chœur qui maintient la justesse technique du chant.

Dès la fin du chant, l'assemblée quittera la cathédrale dans un ordre bien défini et à la suite de la bannière cantonale.

Un apéritif suivra et il sera ponctué par une salve de mousquets des Milices vaudoises.

La soliste Laurène Paternò a rejoint le chœur pour un chant qui amorce la dernière partie de cette cérémonie.

L'assemblée entonnera ensuite l'hymne vaudois, puis quittera la cathédrale, comme lors de leur entrée, sous un air d'orgue de Jean Sébastien Bach.

Eliezer Shai Di Martino, rabbin de la Communauté Israélite de Lausanne et du canton de Vaud, préside à une prière. Cela marque la fin des interventions religieuses à la tribune.

Le début de cette intervention se fait en partie en hébreu, que le rabbin traduit ensuite en français.

La prière elle-même est en hébreu, et complètement chantée. L'assemblée est debout.

Le même duo musical d'orgue et de chant qu'auparavant reprend un intermède musical. Une prière succèdera à ce moment, avant que la cérémonie ne touche à sa fin avec notamment un hymne vaudois qui sera chanté par l'ensemble des convives.

La présidente du Conseil d'État pour la législature qui s'ouvre prend la parole.

«Ainsi va la vie», dit Christelle Luisier, faisant référence à la fin d'une législature à laquelle succède la nouvelle qu'elle présidera.

«Nous aurions dû être certains que rien n'est certain», poursuit-elle, rappelant les défis et événements qui nous ont touchés durant la dernière législature, de la pandémie à la guerre en Ukraine.

En s'adressant par leurs prénoms aux membres qui sortent du Conseil d'État, elle adresse ses remerciements.

Elle tourne désormais son attention vers les défis qui les attendent elle et ses collègues, énumérant divers écueils, du réchauffement climatique aux relations avec le reste de la Suisse ou de l'Europe.

Face à l'inexpérience du nouveau collège, elle oppose la fraîcheur et la vigueur de la nouveauté et les idées qu'ils et elles sauront apporter.

«Vive nos institutions, vive la Suisse, vive le canton de Vaud!» lance Christelle Luisier pour clore son discours, qui sera ponctué d'une belle et franche salve d'applaudissements.

L'intermède musical étant terminé, le doyen du Grand Conseil, M. le député Jean-François Cachin, reprend la parole pour procéder à l'assermentation des membres du Conseil d'État.

Les Conseillères et Conseiller d'État Christelle Luisier, Frédéric Borloz et Valérie Dittli, ont prêté serment selon la formule intégrale.

Les Conseillères et Conseiller d'État Rebecca Ruiz, Nuria Gorrite, Isabelle Moret et Vassilis Venizelos ont juré selon le texte laïc.

Les sept membres de l'Exécutif sont désormais pleinement et officiellement investis dans leurs nouvelles fonctions.

Avant la prestation de serment par les membres du Conseil d'État, un intermède musical est joué par l'orgue, qui est accompagné du chant de Laurène Paternò.

Les élus au Grand Conseil et le reste de l'assemblée se sont levés pour l'assermentation des députés. Chacun promet, à l'appel de son nom et en levant trois doigts, de faire honneur au serment qui a été lu par le doyen. L'appel est effectué par arrondissement.

Le doyen lit ensuite le serment laïque pour quelques députés, qui promettent à leur tour de l'honorer.

L'assemblée se rassoit à la fin de l'appel de tous les noms.

Le député Jean-François Cachin, doyen du Grand Conseil, prend la parole et salue tous les invités dans leur fonction officielle, un exercice long et fastidieux mais important pour la cérémonie et sa solennité.

Il rappelle l'importance de la défense de la démocratie et des intérêts du canton, et demande aux Conseillères et Conseillers d'État ainsi qu'aux députés de s'en rappeler.

Le chœur qui se tient juste en retrait de la tribune entame son premier chant, un «Ave Maria», dirigé par Joséphine Maillefer. L'acoustique de la cathédrale fait des merveilles pour habiller ce chant d'une solennité et d'une puissance favorisant l'écoute pour les convives, qui sont tous silencieux par ailleurs.

Vincent Guyaz, vice-président du Conseil synodal de l’Eglise reformée vaudoise, prend la tribune. Il décrit les membres de l'exécutif comme des «bienheureux» faisant référence à la proclamation du bonheur par Jésus qui décrivait les bienheureux comme étant ceux qui sont capables de découvrir les besoins des autres et d'y répondre.

Michel Racloz, représentant de l’évêque de l’Eglise catholique romaine dans le Canton de Vaud, prend la suite de la pasteure Line Dépraz. Il évoque le besoin d'unité et de paix nécessaire à la construction d'un avenir commun viable.

La cérémonie dans la cathédrale qui verra ressortir les élus complètement investis dans leurs nouvelles fonctions est ouverte par le premier discours, celui de Line Dépraz, pasteure de la cathédrale, qui s'est lancée dans une prière pour clore son intervention.

La cérémonie devrait durer environ 1h30.

La cathédrale est pleine à craquer:

La Conseillère nationale PLR Jacqueline de Quattro, ex-Conseillère d'État vaudoise, raconte l'émotion que l'on vit lors de cette intronisation en tant que ministre cantonal.

Elle évoque un grand moment d'émotion, et rappelle que face à la conjoncture actuelle – notamment avec la guerre en Ukraine – et aux défis qui s'annoncent, il convient d'être «forts et solidaires».

Passant devant une haie d'honneur formée par les Milices vaudoises, les Conseillères et Conseillers d'État entrent dans la cathédrale qui les verra effectuer leur assermentation devant une assemblée d'officiels et de membres des familles des élus.

Ils sont installés au premier rang:

Le cortège s'ébranle en direction de la cathédrale. Un public relativement peu nombreux mais enthousiaste applaudit au passage du Conseil d'État. Le moment est solennel, et cela se lit sur les visages, particulièrement sur ceux des quatre nouveaux membres de l'organe exécutif.

La fanfare de la Police cantonale vaudoise se met en route en direction de la cathédrale. Le moment du cortège se rapproche.

La municipalité de Lausanne cherche sa place.

Et les chaises des conseillères et conseillers d'Etat sont prêtes: