Guerre en UkraineLes fabricants de canons font les affaires de la Bourse
Revenu en grâce, le complexe militaro-industriel européen tente d’abattre les barrières tenant encore le gros de la finance à l’écart de ses actions.

Le chancelier Scholz inspectant un char de DCA Gepard, en août dernier, dans un camp d’entraînement du Schleswig-Holstein formant les équipages ukrainiens. Développé dans les années 60 par Siemens et le suisse Oerlikon Contraves, aujourd’hui filiale de Rheinmetall, ce canon antiaérien automoteur était assemblé par le groupe allemand Krauss-Maffei.
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Difficilement imaginable, il y a encore deux ans. Les géants de l’armement sont l’un des secteurs les plus dynamiques du Vieux-Continent. Et ils comptent bien se racheter une conduite aux yeux des milieux financiers, alors que leur valeur boursière a déjà été multipliée par deux, voire trois, depuis l’entrée des troupes russes en Ukraine.