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Gaming au féminin: Les femmes font bouger l’industrie des jeux vidéo
Gaming au féminin – Les femmes font bouger l’industrie des jeux vidéo
S'il fait toujours partie de ces bastions dominés par les hommes, le monde vidéoludique s’ouvre à la diversité. Pixel par pixel, les femmes empoignent l’industrie, des petits studios aux filières de game design.
«Oniri Islands» est le premier jeu du studio genevois Tourmaline qui mêle tablette et figurines.
Tourmaline Studioa
Il saura certainement amadouer les trentenaires nostalgiques. Sa casquette rouge enfoncée sur ses oreilles pointues, Adibou est de retour depuis le 28 avril 2022. Modernité oblige, le petit extraterrestre a délaissé l’ordinateur pour mieux séduire les enfants sur smartphones. On ne le sait pas forcément, mais la célèbre gamme de logiciels éducatifs a été cocréée par Muriel Tramis, la première femme noire conceptrice de jeux vidéo.
Si la Martiniquaise était l’une des rares femmes à œuvrer dans le vidéoludisme dans les années 80 et 90, les lignes de l’industrie bougent. Un événement a brusquement éveillé ce petit monde au sexisme: le Gamergate, une campagne de harcèlement engagée contre des développeuses et qui s’est muée en polémique en 2014. Une culture toxique propulsée sur le devant de la scène. Et une dénonciation réitérée lorsque des géants du secteur, comme l’américain Activision Blizzard (éditeur de «Call of Duty» ou «Candy Crush») en 2021, ou le français Ubisoft (créateur d’«Assassin’s Creed» et de «Rayman») en 2020, sont épinglés pour discrimination et harcèlement sexuel.