Sadomasochisme au tribunalLes pratiques limites d’un adepte du SM ne sont pas pénales
Le Tribunal correctionnel de Nyon acquitte un homme accusé par une ex-compagne de l’avoir forcée à des actes non souhaités au cours d’ébats à teneur sadomasochistes.

Jusqu’où peut-on aller lors d’ébats à teneur sadomasochiste? C’est en substance la question qui était posée au Tribunal correctionnel de La Côte le 20 décembre dernier. Les juges semblent avoir conclu que le consentement accordé en préambule à une relation sexuelle SM perdurait, tant que le holà convenu entre partenaires n’était pas prononcé. Ils ont acquitté un quinquagénaire accusé par une ex-compagne de l’avoir contrainte à des actes non désirés, lors de leur exploration de pratiques hors normes.