Les promesses à répétition de Jacques Neirynck déchirent le PDC vaudois
Démissionnera ou pas? Les atermoiements du conseiller national crispent son parti.

«Je vais démissionner.» Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. La phrase figurait en titre d'un article du Matin, hier. Sauf que Jacques Neirynck, 82 ans, conseiller national PDC, l'a déjà répétée une bonne dizaine de fois à son parti depuis deux ans, reportant sans cesse la date de son départ. Mais cette fois, c'est pour de bon, assure-t-il. Il nous l'a appris hier soir: «J'enverrai une lettre polie au président du Conseil national le dernier jour de la présente session, remettant ma démission pour le 5 septembre prochain.» A la direction du PDC Vaud, on hésite à y croire. En conflit ouvert avec la présidence du PDC Suisse, en désaccord permanent avec celui qui doit lui succéder à Berne (l'ancien président de La Poste, Claude Béglé), le professeur honoraire à l'EPFL aurait fini par rendre les armes. Son entêtement a mené la section vaudoise du PDC au bord de l'implosion.