Les tignasses bouclées, frisées et crépues ont désormais leur salon de coiffure
Mahine Tchiakpe et ses acolytes proposent des coupes et des soins pour cheveux frisés.

Stop à la dictature du cheveu lisse, à bas la ghettoïsation des tignasses bouclées! C'est un cri du cœur qui résume bien l'état d'esprit des trois instigatrices de Tribus Urbaines. Ce salon de coiffure, qui partage les locaux du figaro Salvador, a ouvert ses portes le mois dernier pour que les personnes aux cheveux «bouclés, frisés, crépus» puissent profiter du savoir-faire de Mahine Tchiakpe (à g.), formée aux Etats-Unis. Car une tignasse bouclée ne se dompte pas de la même manière qu'une chevelure lisse. Sylvie Makela (tout à droite), responsable de la communication de Tribus Urbaines, explique: «Il faut impérativement couper les cheveux bouclés à sec afin d'éviter que le résultat final ne soit la fameuse coupe caniche dont sont si souvent victimes les femmes frisées. Mahine réalise des looks que la plupart des coiffeurs ne connaissent pas car ils n'ont pas sa spécialisation.» La trentenaire insiste, Tribus Urbaines n'est pas un énième salon afro. Ici, toutes les boucles sont traitées sur un pied d'égalité. A terme, le trio (Carine Foretia, au centre, gère les finances) souhaite proposer des formations pour jeunes coiffeurs, développer sa propre gamme de produits sans parabens ni silicones dédiés aux boucles et surtout donner envie aux frisés de tout poil d'être fiers de leurs tignasses.
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