Les vacances d'Annette, poétesse précoce et amoureuse en herbe
Sophie Fontanel signe un délicieux 15e livre en forme d'ode tendre et naïve à la magie de l'écriture.

Sur Instagram, Sophie Fontanel – ou est-ce Fonelle, son alter ego? – dépose ici et là ses petits riens de vacances. Une sandale tressée, un livre ouvert à l'ombre, une chevelure coiffée par les embruns…
Son dernier roman, «Nobelle», est empreint de la même douceur, sauf que les pixels sont devenus des mots. De vrais noms communs qui existent dans le dictionnaire, puis d'autres bien à elle, aussi jolis que pleins de sens, comme si elle créait à chaque fois son propre code Pantone. L'amour des mots et de leur résonance, c'est bien le fil rouge de ce roman où la famille – un père éditeur – et les amis – un voisin auteur adulé en manque d'inspiration – sont liés par la littérature. La facilité des uns à jouer avec le langage les éloigne de ceux qui aimeraient bien, mais n'y arrivent pas…
Des mots, des baisers et des pignons écrasés
Surexposée par le dur soleil de la Provence, l'histoire du souvenir de l'été des 10 ans d'Annette Comte, fraîchement décorée du prix Nobel de littérature. Un été hors du temps où elle a rencontré un garçon, Magnus, qui lui a donné envie d'écrire. Un été où les grands siestent durant la journée et partagent de joyeux et interminables repas. Un été où la petite Annette découvre que les baisers ont le goût d'eau de piscine et de pignons écrasés. «Nobelle», c'est le genre de livre qui met dans un irritant état de frustration: celui de vouloir en lire encore sans voir le nombre de pages restantes fondre comme glace au soleil.
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