Marché de l’artLes Vallotton n’ont pas tous séduit
Les enchérisseurs ne se sont pas battus pour l’ensemble des quatorze pièces mises en vente ce mercredi 22 mars chez Beurret & Bailly à Bâle.
Tout avait bien commencé pour la cote de Félix Vallotton dans la vente d’art suisse ce mercredi 22 mars chez Beurret & Bailly à Bâle. La salle chauffée depuis près d’une heure avec quelques Albert Anker partis au-dessus de leur estimation la plus haute, dont «Une jeune fille à la cruche» vendue 334’000 francs, la première des quatorze pièces d’une collection alémanique faite autour du Vaudois a emballé les enchérisseurs.
Intitulée «Souvenir de Romanel», cette huile de 1900 a été disputée entre plusieurs amateurs avant d’être adjugée 98 955 francs, dépassant ainsi son estimation la plus haute de plus de 20’000 francs.
Pièces retirées
La suite s’est avérée moins enjouée, «La Femme lisant» et «La Baigneuse grise» ont été vendues 37’000 francs et 98’955 francs, des montants à peine plus élevés que les estimations les plus basses. Alors que les deux toiles réalisées par l’artiste à Pérouse, dont «L’escalier du couvent San Marco» – lot phare de cette vente –, ont été retirées, les enchères n’ayant pas décollé.
Deux portraits ont connu le même sort avant que «La nature morte à l’assiette bleue» avec un coup de marteau à 216’500 francs pour un collectionneur suisse et «La femme au corsage rose» avec un autre à 129’879 francs ne redonnent un peu de souffle à cette opération. Dans un communiqué, la maison de vente s’est néanmoins réjouie du résultat d’ensemble des Vallotton qui a atteint 946 000 francs.
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