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ÉlevageLes «veaux en plein air» font moins de pneumonies

Une expérience pratique, unique en Suisse, a montré qu’on peut engraisser des veaux en diminuant considérablement l’usage des antibiotiques.

Jocelyn Rochat
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On voit ici une exploitation modèle: à gauche, il y a des petits igloos individuels pour accueillir les animaux qui ont été achetés récemment. Et à droite, il y a des igloos de groupe, où les veaux peuvent aller après une quarantaine. Ils y trouvent de la paille et un toit.
On voit ici un igloo de groupe où les veaux devraient être engraissés, en petits groupes et en plein air, après une phase de quarantaine qui permet de s’assurer qu’il n’y a pas de malade dans le groupe.
Pour leur enquête, les chercheurs ont effectué de nombreuses visites dans les élevages, afin de documenter l’état de santé des veaux.
On voit ici un igloo de groupe où les veaux devraient être engraissés, en petits groupes et en plein air, après une phase de quarantaine qui permet de s’assurer qu’il n’y a pas de malade dans le groupe.
PNR 32 Peter Mosimann

L’engraissement des veaux nécessite de grandes quantités d’antibiotiques. Le problème est récurrent, malgré les efforts de la branche, qui a déjà réduit leur utilisation ces dernières années. Pourtant, il est possible de faire beaucoup mieux. C’est ce que vient de démontrer une équipe de chercheurs et de chercheuses réunie autour de Mireille Meylan, à la faculté Vetsuisse de l’Université de Berne.

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