«Elle aurait pu partir. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait?» Une femme peut mourir sous les coups de son compagnon, ou – survivante – elle peut raconter au prix de quels efforts elle en a réchappé. Cette question continue de planer sur les victimes de violences dites domestiques. Leurs témoignages nous enseignent pourtant que dire stop est un défi immense. Il ne suffit pas de passer la porte du foyer, le jour où s’abat la première gifle, et ne jamais revenir.
Éditorial – Les violences conjugales n’ont pas de domicile
Lorsqu’elles ne vivent pas sous le même toit que leur bourreau, les victimes de violence ne sont pas protégées par la loi comme elles le méritent. Cela doit changer.