Fêtes clandestinesLeurs nuits illégales sont plus belles que leurs jours
Malgré les risques de contamination et d’amende, des jeunes continuent de prendre part à des soirées illicites. Témoignages et avis de spécialistes.

«On ne fait plus la fête. La bamboche, c’est terminé.» Cette petite phrase fait partie de celles qui, par temps de Covid, auront fait le tour de la francophonie. Lancée sur le plateau de France 3 en octobre dernier par Pierre Pouëssel, un préfet français, la formule devait servir à expliquer le couvre-feu aux Français: les fêtes, c’est fini.
Liberté et prairie
Or, depuis un peu plus d’un an, ailleurs mais aussi ici, la «bamboche» ne s’est pas arrêtée. Des fêtes illégales ont eu lieu en privé ou en pleine nature. D’autres se préparent. «Il y a trois semaines, comme il faisait beau et chaud, on en a profité», explique Christophe*, étudiant de 26 ans qui organise des raves, ces soirées techno se tenant la plupart du temps en extérieur.