Depuis son retour dans l’élite en 2013, le LHC n’a passé qu’à une reprise un tour de play-off. C’était en 2019 face au modeste Langnau. Les nouveaux propriétaires du club, eux, ont connu deux échecs et rien d’autre: Zurich l’an dernier (4-2), FR Gottéron cette saison (4-1). On est évidemment bien loin des standards souhaités par Grégory Finger, Zdenek Bakala et Petr Svoboda.
Lausanne est en partie victime de sa propre gestion, de son manque de stabilité. Mais dans un sens, on est presque tentés d’écrire que le processus est naturel, dans une telle période de transition. Surtout lorsque la nouvelle direction débarque avec ses idées, ses moyens, ses ambitions et son envie de reconstruire l’équipe et le club. Une révolution était attendue.
Désormais, la phase de transition arrive à son terme. La saison prochaine, Petr Svoboda aura eu la mainmise sur tous les contrats en vigueur. Il est temps de passer au mode continuité, celui qui réussit à FR Gottéron, par exemple.
Un groupe est né, avec son identité, on l’a beaucoup entendu ces dernières semaines. Il faut maintenant le laisser vivre ensemble, en lui insufflant les ajustements nécessaires à son évolution, mais sans le bouleverser une nouvelle fois.
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Commentaire – LHC: un groupe est né, laissons-le grandir
La phase de transition arrive à son terme pour les nouveaux propriétaires du LHC, encore éliminé en quarts de finale des play-off. Des ajustements sont nécessaires, mais il est temps de passer au mode continuité.