Exilés d’Ukraine«L’hébergement continue d’être le souci numéro 1»
Les familles d’accueil logent 70 à 80% des réfugiés et l’essoufflement guette certaines. Le Canton prévoit des solutions additionnelles pour le long terme.

Depuis une dizaine de jours, le rythme d’arrivée des exilés d’Ukraine a un peu ralenti. Alors qu’entre 900 et mille personnes par jour venaient chercher refuge en Suisse en mars et en avril, ils sont quelque 600 ce mois-ci. Malgré cette légère baisse des arrivées, à Genève, l’hébergement continue d’être le «souci numéro un», rappelle vendredi Christophe Girod, directeur général de l’Hospice général, à l’occasion d’un point presse. «Nous comptons plus que jamais sur l’apport fondamental des familles d’accueil, ajoute Thierry Apothéloz, conseiller d’État en charge de la cohésion sociale. Sans leur aide, Genève serait dans une difficulté majeure et j’aimerais les remercier.»