À Davos, la hiérarchie de ceux qui investissent le WEF avec leurs bureaux éphémères campés dans des commerces en tous genres change à chaque édition. Le long de la fameuse rue Centrale, La Promenade, on trouve aux extrémités les nouveaux venus. À proximité de l’entrée principale du Centre de Congrès, les leaders de l’informatique et du conseil, avec en surplomb les grands noms des médias anglo-saxons.
Depuis cinq ans au moins, les meilleurs emplacements, les installations les plus clinquantes, étaient occupés par les géants de l’Internet. Cette année, un changement semble s’être opéré. C’est l’Asie, l’Inde et ses fleurons, l’Indonésie, la Pologne… la Grèce, l’enfant malade de l’Europe, qui occupent les premières places; Facebook, Twitter semblent absents ou du moins beaucoup plus discrets. La crise est sans doute passée par là. La géolocalisation des enseignes et des pays permettrait certainement d’établir une corrélation entre la conjoncture et l’emplacement des vitrines.
Les taxis Uber, qui ont utilisé les rendez-vous du WEF pour séduire les gouvernements, sont en masse. À l’inverse de beaucoup d’autres, ils sont tous électriques et roulent Tesla, ironie de l’histoire pour Elon Musk qui dit n’avoir pas beaucoup de sympathie pour un Forum économique mondial qu’il boude depuis toujours.
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Davos au balcon – L’ordre du monde
L’emplacement des vitrines des grandes marques n’est pas anodin. L’ordre dit beaucoup de la conjoncture et des attentes de certains participants.