Sale affaire – 1922Louise a-t-elle assassiné son père, oui ou non?
Coup d’œil dans la chronique judiciaire de la «Feuille d’Avis de Lausanne» du «bon vieux temps».

Peut-être davantage qu’une sale affaire, c’est surtout une triste affaire, survenue dans une «triste famille», comme la qualifie le chroniqueur judiciaire de la «Feuille d’Avis de Lausanne», un drame dont l’épilogue débute le 2 octobre 1922 devant le Tribunal criminel de Moudon, qui siège avec l’assistance du jury. Face à ses juges, Louise Michod, 33 ans, célibataire, infirmière-ménagère de Lucens «accusée d’avoir volontairement donné la mort à autrui, soit, à Lucens, dans la nuit du 24 au 25 janvier 1916, en tuant son père Constant Michod».