Saveurs japonaisesL’umeshu, un saké qui ne compte pas pour des prunes
Cet alcool de riz à la prune du Japon est parfait à l’apéro comme pour accompagner le dessert.

Kanpai! C’est ce qu’il faudra souhaiter à vos convives si vous leur servez un Suppai Umeshu pour l’apéro. Cet alcool de riz dans lequel ont macéré de petites prunes («ume», issues de l’abricotier du Japon, vous suivez?) est une belle découverte.
L’amateur éclairé de liqueur de prune («ume» et «shu» pour alcool) peut bien se méfier d’un breuvage trop doux. Il n’en est rien! «Suppai», c’est le «sour» de là-bas. Cela renseigne sur la belle acidité que l’on va trouver dans ce saké léger en alcool (11%), vieilli entre deux et trois ans. Subtil comme un origami, évocateur comme une estampe, le breuvage est d’une délicatesse toute nippone. Servi très frais, pourquoi pas on the rocks, il ouvre l’appétit, mais peut aussi agréablement accompagner un dessert, auquel il donnera du relief.
Dans la même famille, la brasserie presque centenaire Heiwa Shuzo, installée au sud d’Osaka, dans la province de Wakayama, propose d’autres sakés aux fruits. L’Ichigo saké – 60% de jus de fraises ajouté à l’umeshu – ravira les dents douces. Quant au Yuzu saké (30% de jus de yuzu), il évoque le limoncello italien. Une version existe aussi à la summer mandarine – Natsu mikan – avec une pointe acidulée.
Suppai Umeshu et les autres sont disponibles chez Le passeur de vin, à Lausanne, et à Manor. Entre 38 et 40 fr.
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.