High-tech et «sans risque»L’usine d’eau potable de Lausanne sera très chimique
La Ville revoit son projet de station de filtration à Saint-Sulpice pour éviter de longs recours en justice. Des cuves de produits toxiques, qui inquiètent les opposants, ont été déplacées.

Lausanne compte bien la détruire pour en bâtir une nouvelle, plus moderne et plus performante. La plus grande usine de traitement de l’eau potable de la Ville se niche à Saint-Sulpice, au bord du lac, dans un parc arborisé à côté d’un quartier de villas. Mais elle date de 1971 et pour la remplacer, un projet à 125 millions de francs a été mis à l’enquête l’été dernier, avec une mise en fonction prévue en 2029. Quelque mois plus tard, l’affaire s’avère plus compliquée que prévu. La Ville a préféré adapter son projet et annonce une mise à l’enquête complémentaire dès le 21 février.