Réseaux sociauxMalgré ses menaces, Facebook ne peut pas quitter l’Europe
Un document remet sur le tapis la fin des activités du groupe en Europe. Un coup de bluff contre de nouvelles lois le contraignant à héberger ses données sur place.
Dans un document à destination des autorités boursières américaines (SEC), début février, Mark Zuckerberg y indique clairement que, sans cadre de transfert transatlantique des données, son groupe ne pourrait probablement plus offrir un certain nombre de produits en Europe, dont Facebook et Instagram.
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Pour Facebook, la menace vient de Dublin. Dans la capitale irlandaise, à l’intérieur des murs de la Data Protection Commission (DPC), de nouvelles lois sont en cours d’élaboration pour mieux protéger les données informatiques du Vieux-Continent. Pour autant qu’elles finissent par voir le jour dans un avenir proche, elles pourraient tordre le bras des géants du numérique en leur imposant d’héberger leurs données en Europe et en leur interdisant toutes possibilités de les transférer outre-Atlantique.
