Portrait de Philippe de PreuxMarqué par deux drames, il se rend utile en Inde et au Népal
L’ancien dirigeant de l’entreprise Bobst victime d’un attentat non revendiqué a créé la fondation Ciao Kids déjà venue en aide à 20000 femmes et 8000 enfants.

Il y a une quinzaine d’années, Philippe de Preux a convaincu ses supérieurs chez Bobst d’investir en Inde. La première usine construite là-bas, sous sa supervision, a été agrandie quatre fois depuis. Désormais retraité, il en parle volontiers. Mais c’est en évoquant une autre réalisation dans ce même pays qu’il s’enthousiasme: «Récemment, je suis retourné dans un village que j’avais découvert dans un état de pauvreté absolue. Et là, tout de suite en arrivant, j’ai aperçu des poules, des chèvres et même une vache. Nous y avons ramené une certaine vie!»