Martin Becka saisit Dubaï dans les ténèbres du temps
Au Musée de l'appareil photo de Vevey, le capteur à l'ancienne présente des images singulières de la ville des Emirats.
A première vue, sa série Dubai Transmutations semble issue d'une bobine inédite du Metropolis de Fritz Lang, film culte de l'expressionnisme allemand sorti en 1927. «C'est le cinéaste que je préfère, ça fait plaisir», s'amuse Martin Becka, photographe d'origine tchèque établi à Paris depuis des décennies. «On me l'a déjà fait remarquer. C'est dans le rapport entre l'humain et le construit, même si l'humain reste ici invisible en raison des temps d'exposition. Il y a là un jeu qui relève un peu de la science-fiction.»