Chirurgie esthétiqueMasques et visios dopent les envies de bistouri
Nombreuses sont les personnes qui, depuis bientôt une année, profitent du télétravail généralisé pour se faire retoucher le visage et le corps, à l’abri des regards et des questions des collègues.

À 50 ans, Myriam* fréquente depuis déjà quelques années la Clinique Matignon de Lausanne pour des «petites retouches, pas grand-chose». Lorsque, au mois de mars dernier, la pandémie renvoie tout le monde à la maison, le désir de rectifier son visage se fait à nouveau sentir. «Comme je ne voyais personne en raison du confinement, je me suis dit que c’était la période rêvée pour faire un ravalement de façade un peu plus complet et subir des procédures qui ont tendance à faire des bleus.» La quinquagénaire se fait alors augmenter les pommettes par injections de collagène, effacer certaines rides au botox et refaire les lèvres. Des interventions qui peuvent laisser, durant la phase de guérison, des traces telles que des hématomes ou gonflements.