«Même sans séquelles visibles, mon AVC a changé ma vie»
En 2015, à seulement 38 ans, Chloé Buchmann Sanroma de Prilly a été touchée par un accident vasculaire cérébral. Elle nous raconte sa vie aujourd'hui.
Chaque année en Suisse, 16'000 personnes sont touchées par un accident vasculaire cérébral (AVC). Un quart décède en peu de temps. Un autre quart retrouve son autonomie sans présenter de séquelles invalidantes. Le troisième quart garde son autonomie dans la vie quotidienne en bénéficiant d'un peu de soutien. Et le dernier quart reste dépendant de l'aide et des soins d'autrui.
Cinq ans après son AVC, Chloé Buchmann Sanroma (43 ans) a la chance de pouvoir mener une vie quasi normale. Si cette mère de deux enfants âgés de 10 et 8 ans a pu garder son autonomie, elle ne peut avoir une activité professionnelle plus qu'à 20%. Anciennement éducatrice de la petite enfance, elle travaille aujourd'hui deux matinées par semaine dans un accueil parents-enfants. Pour le reste, la jeune quadra bénéficie d'un trois quart de rente AI.
Si elle n'a gardé aucune séquelle visible de son accident, Chloé Buchmann Sanroma éprouve cependant parfois de la peine à trouver ses mots et à s'organiser. Elle souffre également d'une très grande fatigabilité, ce qui l'handicape énormément dans sa vie quotidienne. Et sa vie de famille s'en est retrouvée quelque peu chamboulée. Dans le cadre de la Journée mondiale de l'AVC, mardi 29 octobre, elle nous parle de «ses séquelles invisibles» qui sont parfois lourdes à porter.
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