Brexit: régler le divorce avant de parler d'avenir
UE-Royaume-UniA Malte, Donald Tusk fixe les priorités politiques de l'Union européenne, ainsi que sa vision du tempo des négociations post-Brexit.
L'UE pourra engager des discussions préparatoires sur sa «relation future» avec le Royaume-Uni uniquement quand des «progrès suffisants» auront été faits sur l'accord réglant le divorce. Donald Tusk l'a expliqué lors d'une conférence de presse à la Valette, à Malte.
Et ce contrairement aux souhaits de Londres, a complété le président du Conseil européen.
Les Etats-membres sont prêts à établir lors de ces discussions préliminaires «des dispositions transitoires» pour limiter l'incertitude post-Brexit. Ce projet d'«orientations de négociations» devra ensuite être adopté par les dirigeants des 27 pays fidèles à l'UE lors d'un sommet le 29 avril à Bruxelles.
Le texte présenté par Donald Tusk fixe les priorités politiques de l'Union européenne, ainsi que sa vision du tempo des négociations, qui apparaît comme l'un des premiers sujets de tensions depuis que la Première ministre britannique Theresa May a déclenché mercredi la procédure du Brexit.
Honorer les engagements financiers
Selon le projet, les 27 veulent une «approche échelonnée», mettant l'accent sur la nécessité de se concentrer exclusivement dans un premier temps sur la négociation sur le règlement de l'accord de divorce. Des «discussions préliminaires» sur la «relation future» après le Brexit pourront être engagées «dès que des progrès suffisants auront été faits dans cette première phase pour la conclusion d'un accord satisfaisant sur les modalités d'un retrait ordonné».
L'UE se préparera aussi à l'éventualité d'un échec des négociations, selon le projet d'orientations de négociations.
Le Royaume-Uni devra par ailleurs «honorer» tous ses engagements financiers, a ajouté le président du Conseil européen. (ats/nxp)
Créé: 31.03.2017, 12h11
Pas de marchandage sur la sécurité
Le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson a affirmé vendredi l'engagement «inconditionnel» du Royaume-Uni pour la sécurité de l'Europe. Elle ne saurait faire l'objet d'un «marchandage» dans le cadre des négociations du Brexit.
«Le Royaume-Uni a un engagement pour la sécurité et la défense de l'Europe», a assuré M. Johnson en arrivant à une réunion de l'OTAN à Bruxelles. «C'est inconditionnel et ce n'est pas l'objet d'un marchandage dans les négociations qui ont lieu ailleurs dans cette capitale», a-t-il ajouté en référence aux tractations sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE.
«Nous promettons un engagement inconditionnel pour la sécurité et à la défense de l'Europe, car nous pensons vraiment qu'il y va de la sécurité et de la prospérité de toute la zone transatlantique», a martelé M. Johnson.
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