DiplomatieYémen: Londres alerte le Conseil de sécurité
Pour le Royaume-Uni, il est temps d'agir pour mettre fin à la guerre au Yémen. Le pays en appelle au Conseil de sécurité de l'ONU.
Le Royaume-Uni a appelé lundi ses partenaires au sein du Conseil de sécurité de l'ONU à agir pour promouvoir une solution politique à la guerre au Yémen. Selon l'ONU, le pays connaît actuellement la pire crise humanitaire au monde.
Le ministre britannique des affaires étrangères, Jeremy Hunt, s'est entretenu avec l'émissaire de l'ONU pour le Yémen, Martin Griffiths, a précisé son ministère dans un communiqué. «Ils ont reconnu qu'il était temps pour le conseil d'agir pour soutenir le processus mené par l'ONU».
Mercredi, Martin Griffiths a dit sa volonté de relancer les discussions de paix «d'ici à un mois», après les appels de Washington à des négociations pour mettre fin à un conflit qui a fait quelque 10'000 morts, en majorité des civils, selon l'ONU.
«Un enfer sur terre»
La guerre au Yémen a provoqué la «pire crise humanitaire au monde», selon les termes de l'ONU. Le fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a jugé dimanche que le pays était devenu un «enfer sur terre» pour les enfants, frappés par la famine.
Le conflit oppose les forces progouvernementales et une coalition menée par l'Arabie saoudite aux rebelles Houthis, soutenus par l'Iran. Ces derniers se sont emparés en 2014 et 2015 de vastes régions du pays, dont la capitale Sanaa.
«Pendant trop longtemps, les deux parties au conflit au Yémen ont cru qu'une solution militaire était possible, avec des conséquences catastrophiques pour la population», a déclaré Jeremy Hunt, cité dans le communiqué.
«Aujourd'hui, il semble pour la première fois y avoir une occasion d'encourager les deux parties à venir à la table de négociation, à arrêter les tueries et à trouver une solution politique, laquelle est la seule solution à long terme pour sortir du désastre», a-t-il ajouté. «Le Royaume-Uni usera de toute son influence pour promouvoir une telle approche», a-t-il ajouté.
Des consultations sous l'égide de l'ONU avaient échoué le 8 septembre à Genève avant même d'avoir commencé. Après avoir posé des conditions à leur présence, les Houthis n'avaient finalement pas fait le déplacement.
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