Patrimoine paysanMoudon s’apprête à vendre un nouveau domaine agricole
Trois ans après Chalabruz, le Conseil communal doit se prononcer sur la vente du domaine de la Cerjaulaz, pour 2,03 millions.

Près de trois ans après la famille Richardet et le domaine de Chalabruz, les Tombez devraient prochainement aussi devenir propriétaires du domaine agricole de la Cerjaulaz, actuellement propriété de la Commune de Moudon. Mardi, le Conseil communal se prononcera sur la vente de ces terres pour un montant de 2,029 millions de francs. Une démarche qui va dans le sens du programme de législature de la Municipalité.
«Nous avons clairement annoncé que notre objectif était de vendre ces domaines agricoles si les fermiers qui les exploitent sont intéressés par leur reprise.»
«Nous avons clairement annoncé que notre objectif était de vendre ces domaines agricoles si les fermiers qui les exploitent sont intéressés par leur reprise, sans toutefois volonté de s’en séparer à tout prix», confirme Roger Muller, municipal responsable du dossier. Une décision qui fait suite à une analyse menée lors de la précédente législature, laquelle montrait que ce patrimoine coûtait à la cité broyarde.
Depuis 1541
Dans les faits, tout ou partie de deux parcelles moudonnoises et de trois autres situées sur le territoire de Montanaire sont concernées par la transaction. En mains communales depuis 1541, le domaine comprend une ancienne porcherie, une ferme avec traite mobile et pont roulant, une ancienne écurie, deux hangars et l’habitation familiale avec sa tour classée en note 2 à l’inventaire cantonal. Alex Tombez en est l’exploitant, dans le sillage de son père et de son grand-père.
Au total, la transaction concerne 35 hectares de prés et champs et plus de 48 hectares de forêts. Concernant ces bois, la Direction générale de l’environnement du canton de Vaud a décidé que la majeure partie restera en mains communales. Quant au prix, il a été fixé sur décision de la Commission foncière rurale. «Nous n’avons pas de signal négatif par rapport à ce dossier», conclut le municipal en vue du vote. Ainsi, la forme a déjà été débattue en 2020 et sur le fond, aucune marge de manœuvre n’est possible concernant la vente.
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