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Des vers de fumier dans sa cuisine? Ça ne fait pas trop envie. Pourtant, de plus en plus de gens ne jurent que par ces petites bestioles rougeâtres pour boulotter leurs déchets et les transformer en engrais écologiques.
Car oui, c’est bien de recyclage utile dont il est question, confirme Caroline Dommen, cofondatrice des Défricheuses, une association qui promeut l’agriculture urbaine à Genève. Inconditionnelle du vermicompostage, technique mise au point aux États-Unis dans les années 1970, elle ajoute: «En plus d’être très efficace pour produire des amendements bios sous forme liquide («thé des vers») ou solide (terreau) en diminuant significativement la taille de nos poubelles (ndlr: 35 kilos de moins de déchets par personne et par an en moyenne), cette pratique nous permet aussi de nous interroger sur nos habitudes de consommation!» Bref, pour elle, les petits Eisenia fetida ont tout bon. Et d’autant plus que, concrètement, dit-elle, l’affaire est simplissime à conduire.