Après avoir avoué au micro d’«Eurosport» que «ce n’était pas très bon et que l’impression était meilleure» mardi, Novak Djokovic a reconnu être «inquiet» au sujet de l’évolution de sa blessure à la cuisse gauche, qui l’a fait grimacer à plusieurs reprises jeudi.

«J’ai des raisons de l’être», a déclaré le Serbe, qui espère toujours néanmoins égaler à Melbourne, le record de 22 titres du Grand Chelem de son grand rival, Rafael Nadal, éliminé la veille, également blessé.

«La situation concernant ma blessure n’est pas idéale, mais je ne veux pas trop m'étendre là-dessus. J'aimerais que les sensations au niveau de la jambe soient différentes, mais c'est comme ça», a-t-il ajouté, après avoir éliminé le Français Enzo Couacaud (191e mondial) 6-1, 6-7 (5/7), 6-2, 6-0. «Je dois accepter. Mon équipe fait tout pour que je puisse jouer tous les matches.»

Pas d’entraînement

Jouant depuis le premier tour avec un énorme bandage autour de la cuisse, «Nole» avait indiqué être handicapé par cette blessure depuis une dizaine de jours, sans jamais en préciser la nature. «Au moins, l’avantage des tournois du Grand Chelem est d’avoir un jour de repos entre deux matches. Je ne m’entraîne pas durant les jours de repos», a-t-il souligné.

Le natif de Belgrade a rappelé qu’en 2021, il s’était fait une déchirure abdominale au troisième tour contre Taylor Fritz mais qu’il avait tenu jusqu’au bout et remporté le tournoi pour la neuvième fois. «Cette fois, c’est différent et je ne sais pas ce qui se passera. Mais j’espère que l’issue sera tout aussi heureuse», a-t-il indiqué.

Il défiera au prochain tour le Bulgare Grigor Dimitrov (ATP 28), qui semble en forme à Melbourne. «J’ai le choix de quitter ce tournoi ou d’avancer. J’ai choisi la deuxième option, de combattre contre Dimitrov dans quelques jours, a-t-il encore dit. Je sais qu’à partir d’ici, les matches vont être de plus en plus durs pour moi.»

AFP/JSA

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