Crise en Israël «Ce n’est pas un retrait de la réforme, juste une suspension!»
La foule rassemblée lundi devant la Knesset ne crie pas victoire, après l’annonce par Benyamin Netanyahou d’un report de quelques semaines de la réforme contestée de la justice.

Toute la journée de lundi, un parfum de révolution s’est répandu aux abords de la Knesset à Jérusalem. Dans la foule galvanisée, au milieu d’une marée de drapeaux bleu et blanc, des jeunes, des personnes plus âgées, des familles, des Israéliens de gauche et de droite. Aux slogans «Non à la dictature», certains répondaient «Démocratie». Près de trois mois après le début des manifestations, ils étaient plus de 80’000 à dénoncer la réforme de la justice, qui vise à limiter le pouvoir des juges de la Cour suprême et à les placer sous la tutelle de l’exécutif et du parlement. Une atteinte inacceptable à la séparation des pouvoirs pour les manifestants.